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Une voie à suivre dans l'industrie du chocolat pour résoudre les problèmes environnementaux et le travail des enfants

Une jeune famille dans leur nouvelle cacaoyère fraîchement déboisée près de Blolequin. Les enfants travaillent dans les champs de cacao et n'ont jamais été à l'école. Crédit photo : Terre puissante

jeune ouvrier du cacao Photo Credit: Fuzz Kitto

Enlèvement des graines de cacao en Côte d'Ivoire Crédit photo : Fuzz Kitto

Des organisations caritatives exhortent les plus grandes multinationales du cacao à « cesser d’empoisonner les enfants ».

« Si ces entreprises commençaient par rémunérer correctement les cultivateurs, pour qu’ils puissent bénéficier d’un revenu de subsistance, moins d’enfants . »”
— - Fuzz and Carolyn Kitto
SYDNEY, AUSTRALIA, April 7, 2022 /EINPresswire.com/ -- Ensemble, 29 organisations ont élaboré un Tableau de bord du chocolat pour aider les consommateurs à acheter de manière responsable. https://www.chocolatescorecard.com

Votre chocolat est-il éthique ? Alors que la saison des œufs de Pâques approche à grands pas, des chercheurs ont évalué l’impact social et environnemental des plus grandes entreprises mondiales du cacao.

Dans le cadre du Tableau de bord annuel du chocolat, une enquête a été menée auprès des 38 principales entreprises mondiales du secteur, dont des négociants, des transformateurs et des fabricants de chocolat.

Celles-ci représentent à elles seules 80 à 90 % des produits chocolatés produits dans le monde, y compris les œufs de Pâques. Parmi elles figurent des géants tels que Mars, Lindt, Nestlé, Mondelēz (Cadbury), Ferrero et Hershey’s.

En matière d’éthique, les entreprises Alter Eco et Beyond Good (États-Unis), Whittaker’s (Nouvelle-Zélande) et Tony’s Chocolonely (Pays-Bas) se sont hissées au premier rang.

Seules trois entreprises — Starbucks, General Mills et Storck, le fabricant de Werther’s Original — ont décidé de ne pas participer à l’étude. En se soustrayant à une démarche de transparence, elles ont plutôt choisi de dissimuler leurs pratiques.

Les 38 entreprises participantes ont été évaluées sur la base des six principaux problèmes de durabilité auxquels est confronté le secteur du chocolat : la traçabilité et la transparence ; les politiques sur le revenu de subsistance ; le travail des enfants ; la déforestation et le climat ; l’agroforesterie ; la gestion des produits agrochimiques.

Travail des enfants
Si les chercheurs ont pu constater des améliorations dans de nombreux domaines depuis l’enquête de l’an dernier, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour régler le problème des quelques 1,56 million d’enfants victimes du travail des enfants. Les appels pour y mettre un terme avaient pourtant été nombreux, à la suite de l’importante étude universitaire menée en 2020 qui avait révélé l’ampleur du problème.

« La majorité du travail des enfants observé en Afrique de l’Ouest relève du travail dangereux, où les enfants sont exposés à des dangers tels que le transport de charges lourdes, l’utilisation d’équipements dangereux ou l’exposition à des produits chimiques », a déclaré Fuzz Kitto de Be Slavery Free, l’organisation caritative australienne qui a coordonné le Tableau de bord du chocolat.

« Chaque année, poursuit-il, les grands acteurs du secteur du chocolat nous promettent de faire quelque chose pour lutter contre le travail des enfants et contre le nombre ahurissant d’enfants exposés à des produits chimiques qui leur brûlent la peau et altèrent leur système respiratoire. Les progrès sont trop lents. Ils doivent cesser d’empoisonner les enfants pour produire du chocolat.

« Si ces entreprises commençaient par rémunérer correctement les cultivateurs, pour qu’ils puissent bénéficier d’un revenu de subsistance, moins d’enfants seraient contraints de travailler dans les plantations de cacao et les cultivateurs utiliseraient moins de pesticides nocifs pour faire des économies. »

Le Tableau de bord du chocolat s’est concentré sur les chaînes de production et d’approvisionnement qui prennent leur source en Afrique de l’Ouest, une région qui représente près de 75 % de la production mondiale de cacao.

« On nous demande souvent quel chocolat est le plus éthique, c’est pourquoi nous nous efforçons de féliciter et de faire connaître les producteurs responsables, plutôt que de blâmer les autres. Ainsi, les consommateurs peuvent savoir quelles sont les meilleures entreprises », a dit Fuzz Kitto.

Les bons œufs et les œufs pourris
Cette année, Ferrero a rejoint le palmarès des entreprises dont le cacao est certifié à près de 100 % par Rainforest Alliance ou Fairtrade. Cette liste comprend notamment Hershey’s, Unilever et Ritter.

« Bien que la certification ne soit pas parfaite, a expliqué Fuzz Kitto, elle constitue souvent une étape positive dans le parcours de durabilité d’une entreprise. »

En raison de leur refus persistant de participer au Tableau de bord du chocolat, Storck, Starbucks et General Mills se sont vues décerner un « Œuf cassé » par les chercheurs. Storck a globalement obtenu la plus mauvaise note et a remporté « l’Œuf pourri » de l’année 2022, en raison du manque de transparence de ses politiques et de sa chaîne d’approvisionnement en cacao, et compte tenu des plaintes de la société civile à son encontre.

« Si leurs chaînes d’approvisionnement en chocolat ont fait des progrès en matière de durabilité, leurs clients, leurs investisseurs et nous-mêmes aimerions le savoir », a déclaré Fuzz Kitto.

Point positif, les chercheurs ont pu constater cette année un engagement massif en faveur d’un cacao cultivé en agroforesterie, où les cacaoyers sont cultivés au milieu d’autres arbres. Ce système présente de nombreux avantages : il permet de préserver les rendements en cacao tout en aidant les cultivateurs à diversifier leur production, et de restaurer et d’accroître la biodiversité locale.

Nestlé s’est distinguée en distribuant plus d’un million d’arbres d’ombrage aux cultivateurs en 2021, mais aussi en s’engageant à planter un million d’arbres d’ombrage supplémentaires en 2022 en Côte d’Ivoire et au Ghana. L’entreprise a également mis en place un programme de reforestation visant à planter 20 millions d’arbres chaque année pendant les dix prochaines années dans les régions où elle s’approvisionne en matières premières.

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